Ma plume
Pourquoi t’en voudrais-je, toi ma fidèle plume ?
Parce que la feuille, tu recouvres de noir ?
Quand s’enfuit la gaité, vient souvent l’amertume ;
Quand meurent les rêves, s’est envolé l’espoir.
Si parfois sans raison, on se met à sourire,
Elles montent, les larmes, on ne sait pourquoi.
Et puis on perd souvent, même le goût de rire,
Entendant et voyant ce qui cause l’effroi.
Le monde entier semble être un terrible manège,
Où l’on s’accroche tant bien que mal pour rester.
Alors qu’il tourne, il nous faut descendre et monter.
Toi ma sombre plume, dis, pourquoi t’en voudrais-je ?
L’encre dans laquelle tu plonges, si souvent,
Ne serait-ce donc pas, mes larmes et mon sang ?
©Rénorin Laurent_Juillet 2015
Texte protégé_16/07/15
Peu importe l’encrier
L’important c’est que vous écriviez
Sans la poésie serait esseulée
Vos écrits elle ne peut s’en passer…
…oui qu’importe l’encrier, l’important c’est d’écrire.
Merci beaucoup pour vos mots.